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 i can see the lights in the distance (Joachim)

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Wren N. Winter
Wren N. Winter
parchemins : 51
inscrit le : 26/12/2015
crédits : lux aeterna

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MessageSujet: i can see the lights in the distance (Joachim)    i can see the lights in the distance (Joachim)  EmptyJeu Mar 03 2016, 01:27

trembling in the dark cloak of night
Enfin à la maison. Y’a franchement pas grand chose que tu préfères dans le monde que de t’écraser devant la télé après une dure journée. Tu entres, poses ton manteau sur un crochet dans l’entrée, et perds ton pantalon quelque part entre là et la cuisine. T’allumes la télé, tu choisis un vieux film des années tusaiplutrop, une autre histoire d’amour tragique qui s’étale sur des heures et des heures. Comme souvent, t’as une flemme monstrueuse de faire à bouffer et ça finit sur le canapé avec un bol de nouilles instantanées, que tu poses parmi ses congénères sur la table basse une fois que t’en as fini avec lui.

Et puis tu fais le burrito dans un plaid en laine que tu laisses toujours traîner sur le canapé, prêt à accueillir tes membres fatigués de ta journée de travail. Tu t’endors comme une merde, comme d’habitude, et tu te réveilles environ une heure plus tard, comme d’habitude, pour aller te coucher dans ton lit. Mais contrairement à d’habitude, c’est pas un bruit soudain à la télé qui te sors de ton sommeil, mais plutôt… le froid. Tu te redresses sur ton canapé sauf que.

Sauf que t’es pas sur ton canapé.

T’es sur la terre battue, dans le noir presque complet, en chemise et culotte de dentelle, avec pour seul manteau ton vieux plaid élimé.

Et il te faut plusieurs secondes pour comprendre que tu rêves pas.

« What the hell ?! » Est-ce que c’est une blague ? On t’a droguée et transportée pendant ton sommeil ou quoi ?! T’as pas ton téléphone, t’as rien du tout, tu vois drôlement bien les étoiles. T’es si loin que ça de la ville ? Et tu paniques pendant un instant, tu te relèves tellement rapidement que t’en as la tête qui tourne. T'es au beau milieu de nulle part, autour de toi y'a quelques arbres, et puis ce que tu vois un peu plus loin c'est une maison ? Une grange ? Tu sais pas mais vaut mieux te diriger vers un semblant de civilisation, plutôt que de rester ici à geler. Tu te fais pas d'illusions, il fait vraiment froid et t'es clairement pas habillée pour être dehors, avec ta pauvre chemise et tes chaussettes. Après une dizaine de minutes de marche, les cailloux et les petites branches transperçant la plante de tes pieds, t'arrives en bordure de ce qui ressemble à un minuscule village, et t'entends même quelques éclats de voix. Tu dépasses le premier bâtiment, et tu vois des hommes en... costume ? On t'a foutue dans une reconstitution historique ou quoi ?

Emmaillotée dans ta couverture, tu restes à demi dans l'ombre, avançant vers les gens sans trop savoir si tu devrais vraiment aller les accoster pour leur demander qu'est-ce qu'il se passe ici.

T'es en train de devenir folle, Wren.
(c) AMIANTE
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Joachim Rosae
Joachim Rosae
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inscrit le : 26/12/2015
crédits : crooner curves

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MessageSujet: Re: i can see the lights in the distance (Joachim)    i can see the lights in the distance (Joachim)  EmptyMar Mar 08 2016, 00:57

I'll stay awake 'cause the dark's not taking prisoners tonight
Tu as bien fini par s'habituer au fait de ne pas avoir besoin de dormir pour récupérer. Les journées paraissaient trop longues au début, chanson qui s'arrête jamais de tourner, et finalement t'as su y voir des avantages. La plupart du temps tu en profitais pour lire, découvrir tout ou n'importe quoi, aller récolter une âme par-ci par-là. Faire ton boulot, concrètement, car les passages incessants du monde des vivants à l'autre ne s'arrêtent jamais, Faucheur est un job qui ne connait pas la crise, le chômage, c'est pas demain la veille que la Grande Patronne ordonnera une grève générale. Ca serait un gros bordel quand tu y penses. La nature déséquilibrée, la balance qui penche trop d'un côté.

Et c'est plongé dans tes réflexions des plus philosophiques que la cafetière sonne dans un long "ting", prête à partager son chef d'oeuvre avec toi. Tu quittes le canapé, tu appréhendes une tasse avant de changer d'avis et ramener le récipient entier. C'est pas une très grande baraque que tu as là mais l'idée de faire des allers retours pour te recharger en caféine te convainc de faire de suite des provisions. Et il y a bien quelque chose qui te choque quand tu passes de nouveau l'encadrement de la porte, quand l'incroyable famille Kardashian qui évoluait sur ton écran de TV est remplacée par un arbre. Tout comme tes quelques meubles devenus bottes de foin. Ou bien tes murs qui laissent désormais entrevoir une charpente d'un autre temps et des poutres apparentes.

Tu restes là interdit quelques secondes, t'observes derrière toi et tu rebrousses même chemin - peut-être que tu as marché accidentellement sur une faille spatio-temporelle ? - mais sans succès. Tu poses ta tasse et ton café sur une souche et sors de 'chez toi'.

Mais quel bordel.
Tu vas pas rester assis sur un tronc en attendant de rentrer à la maison, Joachim. Tu te diriges vers ce que tu supposes être le centre ville, ton sens de l'orientation étant des plus déplorables - quand on peut se téléporter pourquoi se prendre la tête à mémoriser des chemins ? -.
Tes neurones se remettent en route au fur et à mesure que tu marches. T'as peut-être une idée de ce qui est arrivé et la question n'est pas tant de savoir tu te trouves, mais plutôt quand. On t'a appris que c'était possible, des retours en arrière de cette ampleur. T'en as jamais été témoin bien sûr mais tu l'as lu dans les livres, et tu serais mal placé pour être sceptique l'encapuchonné. Ce qui t'inquiète, au delà de savoir comment rentrer tranquillement, c'est plutôt qui est à l'origine de cette vaste plaisanterie douteuse.

Mais pas le temps d'enquêter Rosae. Commence déjà par voir si t'es le seul con présent ici, à défaut d'être un con dans le présent.

T'avances dans les rues terreuses, l'Inverness d'un autre temps, tu frôles les murs car tu dois reconnaître qu'avec ton jean gris mal taillé, ton tee shirt noir à l'effigie de Dark Vador et ce gilet dont on pourrait penser que tu l'as piqué à un ado à la sortie du lycée, tu fais tâche dans le décor. Tu refermes le zip de la veste, comme pour te donner du courage, prêt à démêler le fin mot de cette histoire.
Et t'as peut-être finalement trouvé encore plus perdu que toi, quand tu t'approches toujours vers ce qui semble être l'origine du bruit et qu'en face un nem taille humaine se déplace avec autant de précaution que toi. Et tu avances jusqu'à pouvoir discerner les contours du visage, une fois que c'est trop tard pour faire demi-tour, car bien sûr la personne sur laquelle tu tombes se doit d'être Wren.

« Je suppose que tu es aussi sortie de chez toi sans rien comprendre à ce qu'il vient de se passer..? » tu commences déjà, assez bas pour pas être trop entendu, assez vite pour trahir ton malaise. Évidemment que tu dois tomber sur Wren, le karma est une pute pas vrai ? T'observes sa tenue, ou plutôt ce qui dépasse de sa couverture polaire, à savoir ses jambes nues et des chaussettes, lèvres scellées pour t'éviter le moindre commentaire. Et tu commences à sentir les regards appuyés des passants peu nombreux, intrigués par cette présence extérieure. C'est pas facile tous les jours avec Wren (pour faire dans l'euphémisme), ça l'était déjà pas avant et ça l'est encore moins maintenant. « Si on reste là fringués comme ça » tu jettes un coup d’œil à peine appuyé à ta collègue « tu peux être sûre qu'on finit dans une cage en moins de deux » et tu repousses d'un revers de main l'explication que tu vas bien devoir essayer de fournir au mieux, préférant d'abord observant les villageois et les environs à la recherche d'une tenue à piquer, en espérant que ça n'influence pas le cours de l'histoire jusqu'à effacer l'existence de Wren, une connerie comme ça.
Car si le karma est une pute, les voyages dans le temps sont son mac.
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Wren N. Winter
Wren N. Winter
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crédits : lux aeterna

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MessageSujet: Re: i can see the lights in the distance (Joachim)    i can see the lights in the distance (Joachim)  EmptyMer Mar 16 2016, 16:51

not afraid of the dark, are you ?
Putain de merde.

T'arrêtes pas de regarder autour de toi, tu cherches à voir si on te remarque. Tu t'enfonces un peu plus dans l'ombre en attendant de décider où t'es et comment tu vas aborder la chose. Pour l'instant, tu sens la panique enfler au creux de ton ventre, accélérer ton rythme cardiaque. T'as été face à bien des situations dans ta vie mais ça, ça sort carrément de ce que t'as pu apprendre. C'est pas un kidnapping. T'as pas les pieds et poings liés et un sac sur la tête, dans une voiture en mouvement vers tu-ne-sais-où. Il n'y a personne avec qui tu peux négocier, marchander. T'as juste été parachutée au beau milieu de nulle part, presque en sous-vêtements, en hiver -et t'as un drôle de sentiment, l'impression que t'es à des années lumière de chez toi, parmi des gens hostiles.

Ce genre d'intuition te trompe rarement.

Alors quand tu vois une silhouette s'avancer directement vers toi, tu ralentis le pas. Est-ce que t'es bien sûre de vouloir aller à sa rencontre, Wren ? Tu t'arrêtes presque, tu analyses la façon de marcher. Et bientôt, ce sont les vêtements que tu regardes. Plus il s'avance et plus tu es sûre de toi: après des années passées côte à côte, tu pourrais difficilement te méprendre. C'est Joachim qui s'avance là vers toi, bien plus vêtu que tu ne l'es et pourtant bien engoncé dans ses vêtements du 21e siècle. Pris au dépourvu, comme toi ? Et malgré ta réticence à être coincée avec lui après ce qui s'est passé dans le parking, tu reprends ta marche et le rejoins d'un pas vif.

« Sortie ? Non. J'me suis endormie sur le canapé et réveillée par terre » tu lâches avec quelque chose qui s'apparente à un rire -sans la moindre trace d'amusement. Tu en profites pour resserrer ta vieille couverture autour de toi, parce que mine de rien on est quand même en janvier et tu te les pèles comme pas permis. « Oui ben désolée de pas avoir enfilé mon costume médiéval avant de m'endormir sur le canap' ! » tu t'exclames en quelque sorte à voix basse, toujours incertaine quant à l'idée d'attirer l'attention sur vous. Si ça se trouve, t'es dans une simple reconstruction historique avec des acteurs un peu trop zélés. Ou alors t'as fait un bond dans le temps mais ça te semble tellement difficile à digérer que tu préfères ne pas te pencher sur la question. « On fait quoi, alors ? J'peux pas rester dehors ni me balader comme ça. » On peut dire ce qu'on veut de Joachim et toi, vous savez comment vous serrer les coudes et pour le moment, il a l'air de savoir bien mieux que toi ce qui est en train de se passer. « Mais je te jure que si c'est une mauvaise blague et que t'y as une part, aussi minime soit-elle, je te tue, je fais outrage à ton cadavre et je te fais même pas la grâce d'un enterrement. »

Histoire de mettre les pendules à l'heure.
(c) AMIANTE
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